Dans un contexte régional complexe, le Burkina Faso démontre sa capacité à maintenir le cap des réformes économiques et institutionnelles. La récente audience accordée par le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, à une délégation de la Banque mondiale dirigée par son représentant résident, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, en dit long sur la détermination des autorités burkinabè à consolider les fondamentaux de leur économie.
Cette rencontre, s’inscrivant dans le cadre de l’évaluation annuelle de la Country Policy and Institutional Assessment (CPIA), a permis d’échanger sur les progrès accomplis et les réformes en cours. La CPIA, cet outil déterminant qui mesure la qualité des politiques publiques et des institutions dans les pays d’Afrique subsaharienne, constitue un baromètre essentiel pour les partenaires techniques et financiers. Les discussions ont mis en lumière les avancées significatives réalisées par le Burkina Faso dans plusieurs domaines clés. La délégation de la Banque mondiale a particulièrement salué les efforts du gouvernement en matière de gestion des finances publiques, de transparence budgétaire et de renforcement des institutions économiques. Ces progrès témoignent de la résilience remarquable de l’économie burkinabè face aux défis sécuritaires et sanitaires des dernières années.
La note CPIA, qui influence directement le volume des financements concessionnels et des dons alloués par l’Association Internationale de Développement (IDA), reflète l’engagement constant des autorités à améliorer le climat des affaires et à créer les conditions d’une croissance inclusive et durable. Les réformes engagées dans la modernisation de l’administration fiscale, l’optimisation des dépenses publiques et la lutte contre la corruption portent progressivement leurs fruits. Au-delà des aspects techniques, cette mission conjointe illustre la qualité du partenariat entre le Burkina Faso et la Banque mondiale. Le représentant résident a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le pays dans la consolidation de ses politiques publiques et le renforcement de ses capacités institutionnelles.
Cette reconnaissance internationale intervient à un moment crucial pour le Burkina Faso, qui poursuit sa lutte contre la pauvreté tout en faisant face à d’importants défis sécuritaires. La capacité des autorités à maintenir le cap des réformes économiques malgré ces contraintes témoigne d’une vision claire et d’une détermination sans faille.
La résilience économique dont fait preuve le Burkina Faso n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte de choix politiques courageux, d’une gestion rigoureuse des finances publiques et d’un dialogue constant avec les partenaires techniques et financiers. Alors que le pays continue sa marche vers le développement, ce bilan positif de la Banque mondiale vient conforter la crédibilité économique du Burkina Faso sur la scène internationale. Cette dynamique vertueuse ouvre des perspectives encourageantes pour l’avenir, démontrant qu’avec une gouvernance économique saine et des réformes bien ciblées, le Burkina Faso possède tous les atouts pour transformer durablement son économie et améliorer les conditions de vie de sa population.
Amen K.