Burkina Faso : Rencontre gouvernement et secteur privé, les nouvelles orientations pour une croissance économique endogène et durable.

Les récentes recommandations issues du dialogue entre le gouvernement et le secteur privé ouvrent la voie à une transformation structurelle profonde de l’économie burkinabè. Axées sur la consolidation des infrastructures, la maîtrise des coûts de production et la promotion du patriotisme économique, elles traduisent une volonté commune de poser les fondations d’un développement endogène et durable.

Parmi les priorités, figure l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des services essentiels comme l’électricité et l’eau, dont le coût élevé pèse sur la compétitivité des entreprises. La mise en œuvre d’investissements ciblés dans ces domaines pourrait considérablement alléger la charge des acteurs économiques, favoriser la productivité et attirer de nouveaux investisseurs. En parallèle, l’aménagement et l’extension des zones industrielles dans toutes les régions du pays permettront de mieux répartir l’activité économique et de créer des pôles régionaux de croissance.

Les recommandations insistent également sur la nécessité d’accélérer les paiements dus aux prestataires, notamment dans le domaine de l’éducation, afin de garantir un climat de confiance entre l’État et le secteur privé. Cette approche vise à fluidifier la trésorerie des entreprises locales et à stimuler leur capacité d’investissement, moteur essentiel de la relance économique.

L’un des axes majeurs demeure la promotion d’un véritable patriotisme économique. Produire, transformer et consommer local sont désormais perçus comme des leviers stratégiques pour renforcer la souveraineté nationale. La mise en œuvre de politiques incitatives en faveur des entreprises locales, combinée à des campagnes de sensibilisation sur la consommation des produits burkinabè, pourrait dynamiser la demande interne et réduire la dépendance aux importations.

L’exécution rigoureuse de ces recommandations nécessitera un suivi attentif et coordonné. En transformant ces engagements en plans d’action mesurables, le gouvernement et le secteur privé entendent créer un cercle vertueux fondé sur la confiance, la transparence et la performance.

Si ces orientations sont menées à bien, elles pourraient marquer un tournant décisif dans le développement économique du Burkina Faso. Une économie plus souveraine, mieux structurée et portée par un engagement patriotique collectif offrirait non seulement de nouvelles perspectives de croissance, mais aussi un modèle de résilience adapté aux aspirations du peuple burkinabè.

Amen K.

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