Au Burkina Faso, l’autosuffisance alimentaire n’est plus un simple idéal, elle est devenue une priorité nationale portée avec détermination par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. La campagne agropastorale 2025-2026, dotée d’une enveloppe de plus de 104 milliards de francs CFA, illustre la volonté ferme du gouvernement de bâtir un modèle agricole et pastoral autonome, capable de nourrir durablement les Burkinabè.
Conscient que la souveraineté politique et économique passe d’abord par la souveraineté alimentaire, le chef de l’État a fait de ce combat une pierre angulaire de sa vision pour un Burkina Faso résilient. L’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, adoptée sous son impulsion, constitue la boussole de cette ambition nationale. Ce plan stratégique et opérationnel vise à transformer en profondeur le secteur rural, moteur vital de l’économie burkinabè, et à réduire drastiquement la dépendance du pays vis-à-vis des importations.
Les objectifs sont clairs et mesurables. Il s’agit de couvrir intégralement les besoins de consommation en maïs et en riz, répondre à la totalité des besoins d’importation en pomme de terre, assurer 50 % des besoins de consommation en poisson, et relancer la production nationale de blé. Autant de défis ambitieux qui traduisent une vision à long terme, centrée sur la sécurité alimentaire et la dignité du peuple.
Mais au-delà des chiffres, c’est une véritable révolution agricole que le gouvernement entend mener. L’investissement massif dans la modernisation des infrastructures rurales, la mécanisation, la formation des producteurs, ainsi que la promotion des intrants locaux témoignent d’une politique cohérente et volontariste. Le Burkina Faso veut passer du statut de pays importateur à celui de puissance agricole régionale, en valorisant son potentiel naturel et humain.
Cette dynamique s’inscrit dans une philosophie de souveraineté intégrale, où chaque Burkinabè est appelé à contribuer à l’édification d’un pays autosuffisant, fier et debout. En plaçant la terre, le travail et la production au cœur de son projet de société, le président Ibrahim Traoré redonne espoir à un peuple convaincu que le développement passe d’abord par l’effort national. La campagne agropastorale 2025-2026 n’est pas seulement un programme économique : c’est un acte de foi en la capacité du Burkina Faso à se nourrir lui-même et à tracer son propre destin.
Amen K.