Les autorités burkinabè viennent de poser un acte concret en faveur du rapprochement de l’administration des citoyens. Désormais, il est possible de faire légaliser ses documents administratifs même le samedi à Ouagadougou. Une initiative de la Police nationale, décidée à améliorer la qualité de ses services et à s’adapter au rythme de vie des populations.
Selon l’annonce officielle, cette mesure concerne le Commissariat central de police (CCPO) ainsi que tous les commissariats de police d’arrondissement (CPA) de la capitale. À travers cette décision, la Police nationale veut offrir une plus grande flexibilité horaire à tous les usagers, notamment aux travailleurs du public et du privé, souvent pris par leurs obligations professionnelles pendant les jours ouvrables.
Cette ouverture du service de légalisation le samedi répond à un besoin réel. En effet, nombre de citoyens se retrouvaient confrontés à des délais administratifs stricts, sans possibilité de faire légaliser leurs documents avant le dépôt de dossiers importants, que ce soit pour des concours, des appels d’offres ou des démarches administratives diverses. Grâce à cette nouvelle mesure, les usagers pourront désormais anticiper leurs démarches et déposer leurs dossiers dès le lundi matin sans contrainte.
Au-delà de la commodité, cette initiative traduit la volonté de modernisation et de proximité des services publics burkinabè. Elle s’inscrit dans la dynamique impulsée par les autorités, visant à rendre l’administration plus accessible, plus efficace et plus au service du citoyen.
La Police nationale, par cet acte, montre également une grande sensibilité sociale, consciente des réalités quotidiennes des Burkinabè. En adaptant ses horaires à la disponibilité des populations, elle renforce la confiance entre citoyens et institutions, tout en participant à la réduction de la bureaucratie et à la fluidité des démarches administratives.
Cette décision, saluée par de nombreux usagers, témoigne d’une vision nouvelle du service public, centrée sur la satisfaction du citoyen. Elle pourrait d’ailleurs inspirer d’autres structures administratives à emboîter le pas, en adoptant des horaires plus souples et adaptés aux besoins des usagers.
Avec cette mesure pratique et humaine, le Burkina Faso franchit un nouveau pas vers une administration moderne, accessible et à l’écoute de son peuple, où chaque initiative vise à améliorer la vie quotidienne des citoyens.
Amen K.