Lors de sa récente intervention, le Président Ibrahim Traoré a lancé un vibrant appel au patriotisme scientifique, invitant les chercheurs, ingénieurs et innovateurs burkinabè à conjuguer leur savoir avec l’amour de la patrie. Ce message, loin d’être symbolique, constitue une orientation stratégique majeure pour le développement du Burkina Faso dans un contexte mondial dominé par la science et la technologie.
Le patriotisme scientifique prôné par le Chef de l’État repose sur une idée simple mais puissante : mettre la connaissance au service de la nation. En d’autres termes, il ne suffit plus d’être diplômé ou expert dans un domaine, mais il faut que cette expertise contribue directement au progrès collectif. Le Président Ibrahim Traoré appelle ainsi à une révolution des mentalités, à une nouvelle forme d’engagement où le scientifique ne se limite pas à la recherche académique, mais devient un acteur du développement national.
Dans un pays confronté à des défis sécuritaires, économiques et sociaux, cette vision est d’une pertinence remarquable. Le Burkina Faso regorge de talents dans divers domaines agronomie, ingénierie, médecine, technologies, énergies renouvelables mais ces compétences demeurent souvent sous-exploitées ou orientées vers l’extérieur. Le patriotisme scientifique vise à retenir les cerveaux, à stimuler la créativité locale et à encourager les solutions « made in Burkina ».
Concrètement, cela pourrait se traduire par la création d’incubateurs nationaux, le financement de projets de recherche appliquée, la valorisation des inventions locales et l’intégration de la science dans les politiques publiques. Un chercheur motivé par le patriotisme cherchera avant tout à résoudre les problèmes de son peuple c’est à dire améliorer la productivité agricole, concevoir des outils adaptés aux réalités locales, développer des médicaments à base de plantes africaines ou encore renforcer la cybersécurité nationale.
L’appel du Président Traoré invite également à reconcilier science et société. Trop souvent perçue comme distante, la recherche scientifique doit redevenir accessible, compréhensible et utile à la population. Le patriotisme scientifique crée ce pont : il lie la passion du savoir à la responsabilité citoyenne.
Bref ce message du Chef de l’État est un signal fort pour bâtir un Burkina Faso résilient, autonome et fier de son intelligence. C’est en cultivant cette union entre science et patriotisme que la nation pourra véritablement écrire son propre destin, avec des solutions africaines pour des défis africains.
Amen K.