À un mois des barrages décisifs pour la Coupe du monde 2026, l’avenir de Vincent Aboubakar reste incertain. L’attaquant camerounais de 33 ans, toujours sans club depuis sa séparation avec Hatayspor en mai dernier, voit une nouvelle opportunité lui échapper.
Selon le journaliste Fuad Alakbarov, l’ancien joueur du FC Porto et capitaine des Lions Indomptables était tout proche de s’engager avec le club azerbaïdjanais Neftçi FK. Libre de tout contrat, Aboubakar avait trouvé un accord verbal pour un contrat de courte durée, valable jusqu’à la fin de la saison. Il ne manquait plus que la traditionnelle visite médicale pour entériner son arrivée.
Mais le transfert a finalement capoté. La raison ? Des exigences salariales jugées trop élevées par les dirigeants du club, qui ont préféré mettre un terme aux discussions. Un revers de plus pour le champion d’Afrique 2017, qui espérait retrouver rapidement du rythme en club afin de conserver sa place en sélection nationale.
La situation devient d’autant plus préoccupante que son rôle au sein des Lions Indomptables s’est réduit ces derniers mois. Lors du dernier rassemblement, dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde, Aboubakar a été relégué sur le banc, ne disputant que 12 minutes au total face à l’île Maurice (0-2) et à l’Angola (0-0). Un signal fort de la part du sélectionneur Marc Brys, qui semble déjà envisager l’après-Aboubakar.
Si la situation n’évolue pas rapidement, l’avant-centre historique du Cameroun pourrait manquer les barrages cruciaux face à la République démocratique du Congo en novembre, puis contre le Gabon ou le Nigeria, en cas de qualification. Pire encore, sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, pourrait être compromise.
Pour espérer rester dans les plans du staff technique, Vincent Aboubakar doit impérativement rebondir en club. Mais le temps presse, et les options se réduisent. Le Cameroun retient son souffle.
Amen K.