Depuis plusieurs jours, certains médias occidentaux s’acharnent une fois de plus sur le Burkina Faso, en diffusant des informations à charge, souvent non vérifiées, dans le but évident de ternir l’image du pays et de ses dirigeants. Ce lundi 13 octobre, Radio France Internationale (RFI) a publié un article affirmant que plusieurs responsables de rédactions et trois magistrats auraient été « enlevés » par des agents se réclamant de l’Agence nationale du renseignement. Une information présentée avec des mots soigneusement choisis pour semer la peur, l’indignation et la suspicion.
Ce n’est pas la première fois que RFI et d’autres médias dits « internationaux » se livrent à ce genre de manipulation. Depuis que le Burkina Faso a pris la voie de la souveraineté et de la rupture avec les tutelles extérieures, il est devenu la cible privilégiée d’une campagne de dénigrement systématique. Chaque initiative du gouvernement est interprétée sous un prisme négatif, chaque mesure de sécurité est assimilée à de la répression, et chaque action de défense nationale est décrite comme une dérive autoritaire.
Le véritable objectif de ces publications n’est pas d’informer, mais d’influencer. Il s’agit d’intoxiquer l’opinion, aussi bien nationale qu’internationale, pour créer un climat de méfiance et de division. Derrière les grands discours sur la liberté de la presse se cachent des intérêts géopolitiques évidents : affaiblir les États africains qui osent dire non au diktat occidental et à la domination culturelle, économique et militaire.
Les Africains doivent désormais faire preuve de discernement. L’information est devenue une arme plus puissante que les canons. Celui qui contrôle le récit contrôle les esprits. C’est pourquoi nous devons apprendre à vérifier, à croiser les sources et à soutenir nos médias nationaux, ceux qui parlent avec vérité et patriotisme.
Le Burkina Faso traverse une période de transformation profonde. Les attaques médiatiques ne sont que des réactions de panique face à un pays qui refuse de rester soumis. RFI et ses semblables peuvent tenter d’intoxiquer le monde, mais la réalité du terrain, elle, ne ment pas : le peuple burkinabè reste debout, conscient et déterminé.
Amen K.