Burkina Faso : Fin des privilèges, quand le Président Traoré prône une répartition équitable des richesses.

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé sa vision d’une gouvernance tournée vers le bien-être collectif et le partage équitable des richesses nationales. Dimanche soir, à l’occasion d’un grand entretien diffusé sur la télévision nationale, le chef de l’État a tracé le bilan de ses trois années à la tête du pays et rappelé les principes fondateurs de sa révolution : justice sociale, équité et unité nationale.

« Tout le monde au Burkina doit bénéficier des richesses du pays », a-t-il martelé, estimant que les pratiques politiques d’autrefois avaient trop longtemps divisé les citoyens. Selon lui, les privilèges accordés à certains groupes par des dirigeants successifs ont nourri l’exclusion, les frustrations et les fractures sociales, au détriment de l’intérêt général

Pour Ibrahim Traoré, la nouvelle dynamique enclenchée par son gouvernement vise à rompre radicalement avec ce système inégalitaire. « Tous ceux qui changeront de mentalité sont les bienvenus dans le bateau. Mais si vous voulez continuer à fonctionner comme la politique ancienne, vous n’avez pas de place dans la révolution », a-t-il prévenu avec fermeté.

Le président burkinabè constate d’ailleurs une évolution notable au sein de la population. « Beaucoup de citoyens ont changé car ils ont compris la dynamique entamée par notre gouvernement », a-t-il souligné, saluant l’adhésion croissante des Burkinabè aux valeurs de justice et de solidarité qui guident son action.

Pour lui, la véritable révolution n’est pas seulement militaire ou institutionnelle, mais surtout morale et sociale. Elle repose sur une transformation profonde des mentalités afin de bâtir une nation où chaque fille et chaque fils du pays, sans distinction d’origine ni de statut, peut avoir accès aux opportunités, aux ressources et aux fruits du développement.

Dans un contexte sécuritaire et économique difficile, Ibrahim Traoré insiste sur l’importance de l’unité nationale. Il estime que seule une répartition équitable des richesses permettra de renforcer la cohésion, d’apaiser les tensions et de consolider la confiance entre le peuple et ses dirigeants.

À travers ses propos, le chef de l’État envoie un message clair : l’époque des privilèges réservés à une minorité est révolue. La richesse du Burkina Faso appartient à tous, et c’est ensemble que les Burkinabè doivent la protéger, la développer et la partager.

La révolution qu’il conduit se veut donc inclusive, exigeante et profondément ancrée dans les valeurs de justice sociale. Car, comme l’a affirmé Ibrahim Traoré, « le Burkina Faso de demain ne se construira pas dans l’exclusion, mais dans l’équité et la solidarité entre tous ses fils et filles ».

Amen K.

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