Burkina Faso : Zoom sur les réformes économique gage de la bonne gouvernance et de la transparente dans la gestion publique.

Depuis l’arrivée du président Ibrahim Traoré à la tête du Burkina Faso, la lutte contre la corruption et la promotion d’une gestion vertueuse des ressources publiques sont érigées en priorités nationales. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques majeurs, son gouvernement a engagé une série de réformes audacieuses pour assainir les finances publiques et restaurer la confiance des citoyens et des partenaires.

Parmi les mesures phares figure le renforcement des institutions de contrôle, telles que l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), dont les prérogatives et les moyens ont été élargis pour mener des investigations plus poussées. Plusieurs hauts fonctionnaires et responsables publics suspectés de détournements ou de mauvaise gestion ont été interpellés, traduits en justice et, pour certains, lourdement condamnés. Cette volonté affichée de sanctionner les pratiques illicites, sans distinction de rang ou d’affiliation, envoie un signal fort.

Sur le plan économique, une refonte de la passation des marchés publics a été initiée afin de garantir plus de transparence et de concurrence. L’adoption de procédures dématérialisées, la publication systématique des appels d’offres et des attributions de marchés, ainsi que la supervision accrue des grands projets d’infrastructure visent à réduire les risques de surfacturation, de favoritisme et de corruption.

Parallèlement, le gouvernement a entrepris de rationaliser les dépenses publiques en supprimant les avantages indus et en resserrant les contrôles sur les fonds alloués aux ministères et aux programmes sociaux. Cette rigueur budgétaire permet de rediriger les ressources vers les secteurs prioritaires, notamment la défense, la santé et l’éducation, tout en limitant les fuites liées à la corruption.

Le recouvrement des avoirs illicites et leur réinjection dans l’économie nationale constituent un autre axe majeur de cette politique. Plusieurs millions de dollars issus de détournements ont déjà été récupérés et sont progressivement réaffectés à des projets de développement concret, sous le regard vigilant de la société civile et des médias.

Si ces réformes commencent à porter leurs fruits, le chemin reste long pour enraciner durablement une culture de la redevabilité et de l’intégrité. Toutefois, la détermination affichée par le président Traoré et son équipe offre un espoir de transformation profonde de la gouvernance économique au Burkina Faso, essentielle pour bâtir un avenir plus juste et prospère.

Amen K.

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