La récente attaque au nord de la Côte d’Ivoire a suscité de vives réactions dans les médias. Malheureusement, au lieu d’éclairer l’opinion publique, certains prétendus journalistes s’emploient à détourner l’attention et à intoxiquer les esprits. Wassim Nasr, connu pour ses prises de position biaisées, a pointé du doigt les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) du Burkina Faso. De son côté, Serge Daniel a avancé l’idée qu’un mystérieux groupuscule nommé « Claire Action » serait derrière ces événements pour venger la mort d’Alino Faso. Ces thèses, loin d’apporter des réponses objectives, participent à une stratégie plus large notamment celle de diviser les peuples africains et de maintenir la domination impérialiste sur le continent.
Ces discours orientés ne relèvent pas du hasard. Ils s’inscrivent dans une logique de propagande visant à salir les efforts du Burkina Faso et à créer davantage une fracture entre Burkinabè et Ivoiriens. Les VDP, qui constituent une réponse populaire et patriotique à l’agression terroriste, deviennent ainsi la cible de campagnes médiatiques manipulatrices. En réalité, cette désinformation cherche à détourner le regard des véritables commanditaires du terrorisme au Sahel. Des forces extérieures qui instrumentalisent des groupes armés pour affaiblir nos États et empêcher toute souveraineté réelle.
Le peuple ivoirien comme le peuple burkinabè ne doivent pas tomber dans le piège de la division. Les mots, les récits et les accusations malveillantes ne sont que des armes utilisées pour nous opposer. Mais la vérité demeure : l’ennemi commun n’est pas nos frères d’à côté, mais bien l’impérialisme et ses relais locaux qui cherchent à semer la haine et la méfiance.
L’heure est donc à la lucidité et à l’unité. Face aux attaques terroristes et aux campagnes de désinformation, la seule réponse valable est la solidarité entre peuples. Burkinabè et Ivoiriens partagent une histoire commune, des valeurs culturelles profondes et surtout un destin lié. Plutôt que de céder aux discours guerriers et aux mensonges orchestrés, il nous faut bâtir une résistance collective qui transcende les frontières.
Appeler à l’unité, c’est aussi refuser la manipulation des médias impérialistes. C’est choisir la coopération sécuritaire, économique et culturelle entre pays voisins pour faire échec aux projets de déstabilisation.
Amen K.
