Depuis la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso rompt progressivement avec ses anciennes dépendances, optant pour une diplomatie affirmée et pragmatique. En tissant des liens étroits avec des puissances non traditionnelles Russie, Turquie, Inde, et autres le pays trace une voie nouvelle vers une autonomie économique et sécuritaire.
Face à l’urgence sécuritaire et à la nécessité de développement, le gouvernement de la Transition, mené par le Capitaine Ibrahim Traoré, a choisi une voie pragmatique et audacieuse : diversifier ses partenariats stratégiques pour briser le carcan des dépendances anciennes et inefficaces.
Longtemps cantonné dans une relation de défiance avec ses partenaires traditionnels, perçus comme incapables ou peu désireux d’enrayer l’insécurité, le Burkina Faso se tourne résolument vers de nouveaux acteurs. Les accords signés avec la Russie, notamment dans le domaine militaire et minier, et avec la Turquie, pour l’équipement et la formation des forces de sécurité, s’inscrivent dans cette logique.
Cette politique n’est pas un repli, mais bien une ouverture calculée. Il s’agit d’une quête d’efficacité et de moyens accrus pour faire face à des défis existentiels. En puisant dans un panel élargi de coopérations, Ouagadougou acquiert une marge de manœuvre inédite. Il négocie désormais en position de force, en partenaire exigeant qui met ses intérêts nationaux au premier plan.
Ces nouvelles alliances sont la matérialisation concrète du discours souverainiste porté par les autorités. Elles permettent de se doter rapidement d’équipements, d’expertises et de soutiens opérationnels sans être soumis à des conditionnalités politiques souvent perçues comme néocoloniales. C’est une diplomatie de résultats, qui privilégie le concret et le gagnant-gagnant affiché.
Loin d’être un alignement hasardeux, cette diversification est une stratégie rationnelle. Elle vise à garantir la sécurité du territoire et à jeter les bases d’un développement économique indépendant. Le Burkina Faso assume ainsi pleinement son droit de choisir ses partenaires pour écrire seul son destin, forgeant patiemment les outils de sa souveraineté effective.
Amen K.