Le vendredi 22 août 2025, Ouagadougou a été le théâtre d’un événement majeur consacré à l’éducation : la célébration nationale de la Journée de l’Excellence scolaire. Sous l’égide du Président du Faso Ibrahim Traoré, cette cérémonie visait à honorer les élèves et enseignants qui se sont distingués par leurs résultats exceptionnels, leur engagement et leur rigueur dans le travail.
Cette journée, devenue une tradition annuelle, se veut non seulement une reconnaissance du mérite académique, mais également une plateforme pour promouvoir des valeurs citoyennes et un esprit d’innovation parmi la jeunesse burkinabè. Dans son discours, le président a mis en lumière l’importance capitale de l’éducation dans la transformation sociale et économique du pays, insistant sur la nécessité de développer une ressource humaine compétente et engagée pour assurer l’avenir de la nation.
Il a félicité les lauréats, tout en soulignant que l’excellence ne devait pas être uniquement académique, mais aussi civique. Il a appelé les enseignants à intégrer, dès les premiers niveaux d’enseignement, des notions telles que le patriotisme, l’intégrité et la solidarité dans leur pédagogie. Pour lui, même un court moment de sensibilisation chaque jour peut suffire à inculquer ces valeurs fondamentales aux enfants.
Le chef de l’État a aussi évoqué le défi de la fuite des cerveaux. Il a exhorté les étudiants burkinabè, notamment ceux bénéficiant de bourses pour étudier à l’étranger, à ne pas tourner le dos à leur pays une fois diplômés, malgré les attraits professionnels qu’ils pourraient trouver ailleurs. Selon lui, l’avenir du Burkina Faso repose entre les mains de sa jeunesse, qui doit choisir de contribuer activement au développement national.
Enfin, l’accent a été mis sur la nécessité de promouvoir les disciplines scientifiques et techniques. Le président Ibrahim Traoré a encouragé la création de laboratoires scolaires et de centres d’incubation pour stimuler l’innovation locale. Il a également alerté sur les effets négatifs des réseaux sociaux, qui, mal utilisés, peuvent détourner les jeunes de la recherche du savoir.
Pour lui, miser sur l’éducation, c’est investir dans l’autonomie du pays, en formant des citoyens capables non seulement d’apprendre, mais aussi de produire, inventer et bâtir un avenir meilleur.
Amen K.