CHAN 2025 : éliminée, la RDC reste bloquée au Kenya dans un nouveau couac logistique

L’élimination des Léopards A’ de la RDC au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025 ne marque pas la fin de leurs difficultés. Battue 3-1 par le Maroc dimanche et sortie dès la phase de poules, la sélection congolaise n’a toujours pas quitté le Kenya, plusieurs jours après son dernier match.

Selon le site Joueurs Congolais, la délégation est toujours à Nairobi, alors que la Confédération africaine de football (CAF) exige, en principe, le départ des équipes éliminées dans un délai de 48 heures. Cette exigence vise à libérer les hébergements pour d’autres délégations et à assurer une bonne gestion logistique du tournoi.

Mais côté congolais, rien n’a été anticipé. Aucun vol charter n’a été affrété pour rapatrier les joueurs et le staff à Kinshasa. Faute de solution, l’équipe refuse de payer elle-même les billets d’avion, et attend toujours l’arrivée d’un avion spécial promis par l’État congolais, qui tarde à se concrétiser.

Ce nouvel incident vient s’ajouter à une série de dysfonctionnements ayant déjà terni l’image de la sélection. En amont du tournoi, les Léopards avaient connu un stage de préparation écourté, et des problèmes d’intendance, comme des repas non servis. Récemment, le capitaine Mika Miché avait publiquement exprimé son ras-le-bol face à ces manquements.

Pour l’heure, la Fédération congolaise de football (FECOFA) n’a fourni aucune explication officielle ni calendrier de rapatriement, laissant place à la spéculation. Cette absence de communication renforce l’indignation des supporters et des observateurs, qui dénoncent un amateurisme chronique.

Au-delà de l’aspect logistique, cette situation retarde la récupération physique et mentale des joueurs, qui doivent retourner dans leurs clubs. Plusieurs voix s’élèvent désormais pour demander aux autorités congolaises de réagir rapidement. Après l’échec sur le terrain, ce blocage prolonge la frustration. Pour les supporters, c’est une double peine difficile à digérer.

Amen K.

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