Le Burkina Faso, longtemps perçu comme un pays enclavé et à faible potentiel économique, repose en réalité sur trois secteurs stratégiques qui, aujourd’hui bien exploités, sont devenus les leviers d’une véritable souveraineté nationale : l’or, et l’agriculture vivrière. Sous la conduite du président Ibrahim Traoré, ces secteurs sont aujourd’hui repensés dans une dynamique de valorisation des ressources locales, de justice économique et de développement pragmatique.
L’or, première richesse d’exportation du pays, représente une source majeure de revenus. Pourtant, durant de longues années, ce secteur a été dominé par les multinationales étrangères, au détriment des intérêts nationaux. Depuis son arrivée au pouvoir, le capitaine Traoré prône une gestion plus équitable des ressources minières. Des mesures ont été prises pour mieux encadrer l’exploitation, lutter contre la fraude et renforcer les capacités de l’État à capter une part plus significative de cette manne financière. L’objectif est clair : que l’or burkinabè profite d’abord aux Burkinabè.
Le coton, surnommé « l’or blanc », constitue un autre pilier fondamental. Il fait vivre des centaines de milliers de familles et contribue largement aux exportations. Le gouvernement de transition mise sur une relance du secteur à travers des politiques d’accompagnement des producteurs, la modernisation des outils de production et la transformation locale du coton. Le défi est de sortir de la simple exportation de matière première pour intégrer davantage de valeur ajoutée.
L’agriculture, enfin, est au cœur de la souveraineté alimentaire. Dans un contexte régional marqué par l’instabilité et l’insécurité, le Burkina Faso entend sécuriser son approvisionnement en produits de base et soutenir les petits exploitants. La vision de Traoré, empreinte de pragmatisme, encourage l’autosuffisance et la modernisation des pratiques agricoles, tout en insistant sur la résilience face aux chocs climatiques.
En plaçant la gestion des ressources au service de l’intérêt général, le président Ibrahim Traoré adopte une approche volontariste, fondée sur la transparence, l’efficience et la rupture avec les logiques de dépendance extérieure. Le triptyque or-coton-agriculture, s’il est bien géré, peut devenir le socle d’une économie plus autonome, plus juste et tournée vers les aspirations profondes du peuple burkinabè.
Amen K.