Au Mali, les récentes opérations menées par les services douaniers illustrent une menace croissante liée à la circulation de substances particulièrement dangereuses sur le territoire. Ces saisies, aussi impressionnantes qu’inquiétantes, mettent en lumière l’engagement sans faille des agents de douane face à un fléau qui compromet la sécurité nationale.
À Bamako, les autorités ont intercepté 202 unités d’explosifs, tandis qu’à Hérémakono, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, ce sont 45 kg de nitrate d’ammonium qui ont été saisis. Ces matières, couramment utilisées dans la fabrication d’engins explosifs artisanaux (EEA), constituent une menace directe pour les populations civiles et les forces armées. Ces récentes confiscations ne sont pas des cas isolés, mais s’inscrivent dans un effort soutenu pour endiguer un trafic transfrontalier de plus en plus structuré.
Outre les explosifs, les douaniers maliens ont également intercepté de la cocaïne et du mercure, confirmant l’implication d’organisations criminelles internationales dans le transport de substances toxiques et prohibées. Ces produits sont souvent destinés à des réseaux terroristes ou criminels, menaçant non seulement la sécurité, mais aussi la stabilité socio-économique du pays.
Face à ces défis, la douane malienne redouble d’efforts en multipliant les opérations de contrôle ciblées dans les zones sensibles. Grâce à des méthodes de surveillance discrètes, une coordination renforcée avec les autres forces de sécurité, et une vigilance constante, les agents font preuve d’un professionnalisme remarquable. Leur détermination et leur efficacité doivent être saluées, car ils jouent un rôle crucial dans la prévention des risques majeurs pour la population.
Les autorités appellent désormais à une mobilisation collective et à une prise de conscience accrue de la part de tous les citoyens. La lutte contre le trafic de substances dangereuses ne saurait être l’affaire des seuls douaniers, mais bien une responsabilité partagée, pour préserver la paix, la sécurité et la souveraineté du Mali.
Amen K.