Dans une démarche résolue en faveur de la transparence, le gouvernement malien a ordonné à l’ensemble des ministères sectoriels et organismes publics d’afficher de façon visible, lisible et permanente les tarifs des prestations qu’ils offrent aux usagers. Cette nouvelle exigence vise à renforcer la bonne gouvernance, prévenir les abus et améliorer la relation entre l’administration et les citoyens.
Sont notamment concernés par cette mesure : le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le ministère des Transports et des Infrastructures, le ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que ceux de la Santé, du Développement social, et de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire.
Le gouvernement précise que toutes les structures publiques, y compris les services délivrant des documents administratifs, des actes notariés ou assurant des missions spécifiques, doivent s’y conformer. Cette obligation s’étend également aux entités exerçant une mission de service public. Selon certaines sources, les tarifs devront être clairement affichés sur des panneaux d’information visibles et facilement accessibles dans les locaux concernés. En complément, les ministères sont invités à utiliser les canaux numériques (sites internet, réseaux sociaux, plateformes électroniques) pour élargir l’accès à ces informations.
Cette mesure, à la fois préventive et éducative, vise à responsabiliser les agents publics tout en donnant aux citoyens les moyens de se prémunir contre les pratiques illégales ou opaques. Elle s’inscrit dans le cadre de l’axe II du Plan d’action gouvernemental 2025-2026, centré sur les réformes politiques et institutionnelles ainsi que sur la modernisation de l’administration publique.
Pour le Mali l’objectif est clair : bâtir une administration plus intègre, transparente et tournée vers l’efficacité au service des usagers, tout en luttant activement contre la corruption.
Amen K.