Sénégal : Le Président Diomaye Faye ou l’art de se dévêtir du patriotisme pour revêtir l’habit du vassal.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Président Diomaye Faye a rejoint officiellement le groupe des vassaux de la France en Afrique. Lui qui, hier encore, jurait de sortir le Sénégal des griffes de l’impérialisme, semble aujourd’hui s’y blottir comme un chat sur un coussin moelleux. Finies les envolées patriotiques, place aux sourires complices avec les puissances étrangères, notamment la France. Il n’aura pas fallu longtemps pour que le chantre du panafricanisme retourne brusquement sa veste.

Ce qui choque, ce n’est pas seulement ce virage à 180 degrés, c’est surtout la vitesse à laquelle il s’est produit. À peine installé à la tête du pays, voilà que Diomaye parle le langage feutré des salons diplomatiques parisiens, au grand dam de ceux qui ont voté pour la rupture. Et pendant que lui s’adonne à parapher les accords de sa longévité au pouvoir, son Premier ministre, Ousmane Sonko, garde le cap et ne cache plus son désaccord avec la puissance coloniale qu’est la France.

Entre les deux hommes, ce n’est plus une simple divergence de vue : c’est la guerre froide version sénégalaise. Diomaye Faye, de plus en plus proche des intérêts français, voit en Sonko un obstacle gênant. Car Sonko, lui, ne mâche pas ses mots. Il veut reconsidérer les accords déséquilibrés, revoir la présence militaire étrangère, et défendre une véritable souveraineté économique. Bref, tout ce que Diomaye disait… avant.

Mais maintenant que le fauteuil est confortable et que les compliments de Paris font office de baume politique, le président Faye semble décidé à neutraliser son ancien compagnon de lutte. Certains murmures parlent même de manœuvres pour l’écarter. Eh oui, on ne partage pas le pouvoir avec quelqu’un qui refuse de courber l’échine.

La question qu’on se pose tous : que s’est-il passé ? Est-ce le syndrome du pouvoir qui rend amnésique ? Ou Diomaye n’a-t-il jamais vraiment cru à ses discours d’antan ? Ce qui est certain, c’est que le peuple, lui, n’est pas dupe. Entre celui qui s’est assagi jusqu’à trahir, et celui qui reste droit dans ses bottes, les Sénégalais observent, inquiets et déçus.

Au final, Diomaye Faye semble avoir choisi : il préfère l’approbation de l’Élysée à celle des électeurs. Mais que personne ne s’y trompe, le réveil du peuple pourrait être plus brutal que prévu.

Affaire à suivre…..

Amen K.

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