Burkina Faso / Santé publique : Le gouvernement burkinabè renforce son action contre le paludisme.

En dépit d’un contexte sécuritaire et économique difficile, le gouvernement du Burkina Faso continue de placer la santé publique au cœur de ses priorités. En témoigne le lancement officiel, ce jeudi, de la 6ᵉ campagne nationale de distribution universelle et gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à Komsilga. Cette initiative, pilotée par le ministère de la Santé avec l’appui de ses partenaires, constitue un jalon important dans la lutte contre le paludisme, première cause de consultation dans les structures sanitaires du pays.

Selon les chiffres alarmants du ministère de la Santé, plus de 10 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2024, entraînant plus de 3 000 décès, majoritairement parmi les enfants et les femmes enceintes. Face à cette urgence sanitaire, l’État burkinabè, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, a mobilisé une enveloppe de 33 milliards de francs CFA pour assurer la distribution de plus de 15 millions de moustiquaires MILDA de dernière génération sur l’ensemble du territoire.

Cette vaste opération mobilise près de 33 000 volontaires et 7 000 agents de santé, qui interviendront directement dans les ménages pour distribuer les moustiquaires et sensibiliser les populations à leur bon usage. Ils seront également chargés d’identifier et de supprimer les gîtes larvaires, pour une approche plus intégrée de lutte contre le vecteur du paludisme.

Le Premier ministre, à travers le discours lu par le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Kargougou, a insisté sur la responsabilité individuelle et collective dans l’utilisation efficace de ces outils de prévention. « Chaque moustiquaire suspendue est une promesse de protection », a-t-il rappelé, en appelant les bénéficiaires à en faire un usage rigoureux et systématique.

Cette campagne, au-delà de sa portée sanitaire, symbolise la détermination du gouvernement à améliorer les conditions de vie des populations, en particulier les plus vulnérables. Elle illustre une politique volontariste axée sur la prévention, la proximité des soins, et la solidarité nationale. Le Burkina Faso démontre ainsi qu’investir dans la santé, c’est investir dans l’avenir.

Amen K.

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