Le Burkina Faso traverse l’une des crises sécuritaires les plus graves de son histoire. Face à la menace terroriste qui endeuille nos familles et paralyse notre développement, il est urgent d’éveiller notre conscience collective. La lutte contre ce fléau ne peut être l’affaire exclusive des forces de défense et de sécurité : elle exige l’engagement de chaque citoyen. Les attaques terroristes se multiplient, ciblant les villages, les écoles et les symboles nationaux. Derrière ces actes se cachent des réseaux criminels soutenus par des complices locaux. Ces traîtres, qu’ils soient motivés par l’argent, l’idéologie ou la peur, affaiblissent la résistance. Sans une dénonciation massive de leurs agissements, les efforts des FDS et VDP resteront vains.
Les autorités ont besoin du soutien des citoyens pour identifier et neutraliser les ennemis. Chaque information, même minime, peut sauver des vies. Refuser de dénoncer, c’est devenir complice par silence. Nos traditions de solidarité et de courage doivent nous inspirer à agir pour la patrie. Certains hésitent à parler par crainte de représailles ou par défiance envers les institutions. Pourtant, des mécanismes anonymes existent pour signaler les suspects. Protéger nos communautés exige de surmonter ces peurs. La sécurité de nos enfants et de notre nation en dépend.
Le terrorisme cherche à diviser le pays. La réponse doit être un front uni, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques en soutenant nos forces armées, et en respectant les mesures sécuritaires et en cultivant la vigilance mutuelle. Vaincre le terrorisme est possible si chaque Burkinabè assume son rôle de sentinelle. Dénoncer les collaborateurs des terroristes n’est pas une délation, mais un acte patriotique. Ensemble, avec courage et détermination pour l’avenir du Burkina Faso. « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »
Amen K.