Burkina Faso : Médias français de propagande et leur récit toxique, entre mépris et encouragement voilé du terrorisme au Sahel.

Les médias français, souvent présentés comme des modèles d’objectivité, révèlent pourtant une partialité dérangeante dans leur couverture des attaques terroristes au Burkina Faso et dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Leur traitement médiatique, teinté de mépris et parfois d’une joie mal dissimulée, semble célébrer les forfaits des groupes armés tout en minimisant ou en diabolisant les efforts des forces de défense locales. Ce double standard interroge : s’agit-il de journalisme ou de propagande déguisée ?

Dès qu’un attentat frappe les civils au Burkina Faso, les médias français tels que RFI, France 24 ou Le Monde en font un récit détaillé, presque obsessionnel. Les images de souffrance sont diffusées en boucle, les faux témoignages sont exposés sans nuance, et le ton employé frôle parfois le sensationnalisme. Pire, certains reportages donnent l’impression d’une fascination malsaine pour la barbarie, comme si ces actes confirmaient un récit préétabli : celui d’un Sahel en déliquescence, incapable de se défendre sans l’aide occidentale.

Cette insistance morbide ne sert pas l’information, mais alimente un climat de peur et de désespoir. Elle semble aussi, de manière subtile, encourager les terroristes en leur offrant une vitrine médiatique mondiale. Le message implicite ? Plus vous frappez, plus nous parlerons de vous.

À l’inverse, lorsque les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) neutralisent des dizaines de terroristes, ces mêmes médias se montrent étrangement discrets. Les opérations réussies sont ignorées, minimisées ou noyées dans des articles évoquant des « bavures » supposées.

Quand ils en parlent, c’est souvent pour assimiler les terroristes à des « civils innocents », jetant ainsi le discrédit sur l’armée burkinabè. Cette manipulation vise à délégitimer les efforts nationaux de lutte contre le terrorisme, comme si la seule issue acceptable était le retour de l’influence française sous couvert de « lutte antiterroriste ».

Derrière cette couverture biaisée se cache un mépris profond pour les Africains. Les médias français semblent considérer les Burkinabè et les Sahéliens comme des victimes éternelles, incapables de se prendre en main. Leur récit ignore systématiquement la résilience des populations, l’engagement des VDP et les avancées sécuritaires obtenues sans l’aide de la France.

Cette attitude ne relève plus du journalisme, mais bien de la propagande : elle vise à maintenir l’idée que sans l’Occident, le chaos est inévitable. Un discours qui sert des intérêts géopolitiques bien plus qu’il ne reflète la réalité.

Amen K.

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