Depuis que la France a vu ses politiques impérialistes dénoncées par les panafricanistes, elle tente de mobiliser l’Union Européenne (UE) pour sanctionner les africains qui rejettent son ingérence. La France, aujourd’hui aux abois, cherche à impliquer d’autres nations européennes dans ses tensions avec l’Afrique, plutôt que de se remettre en question. Cette stratégie est non seulement contre-productive, mais elle risque aussi de compromettre les relations entre l’UE et le continent africain.
Elle affirme que les Africains qui réclament leur souveraineté sont manipulés par la Russie, les qualifiant systématiquement de « pro-russes ». Cette rhétorique simpliste et réductrice ignore les aspirations légitimes des peuples africains à l’autodétermination. En associant panafricanisme et soutien à la Russie, la France cherche à délégitimer les mouvements qui s’opposent à son influence historique sur le continent.
Pire encore, la France pousse l’UE à appliquer des sanctions internationales, initialement destinées aux dignitaires Russe, aux leaders panafricains qui refusent de se plier à ses directives. Cette approche est non seulement injuste, mais elle risque d’envenimer les relations entre l’Europe et l’Afrique. Les sanctions, loin de résoudre les problèmes, ne feront qu’approfondir la méfiance et renforcer les sentiments anti politique français.
L’Union Européenne doit résister à cette pression et éviter de se laisser entraîner dans les calculs de la France. L’UE a tout intérêt à maintenir des relations équilibrées et respectueuses avec l’Afrique, un partenaire essentiel pour relever les défis globaux tels que la sécurité, le développement économique et la lutte contre le changement climatique. Plutôt que de suivre aveuglément l’agenda français, l’UE devrait encourager un dialogue constructif et reconnaître les aspirations légitimes des africains à une véritable souveraineté.
Il est temps que l’Union Européenne adopte une position indépendante et constructive, en refusant de jouer le jeu de la France. Et faire plutôt comprendre à cette dernière que l’Europe a fini avec la colonisation et le paillage systématique des ressources des Africains et que chaque l’État Européen doit se focaliser sur ses ressources endogènes pour son développement.
Amen K.