L’Assemblée Législative de Transition (ALT) a adopté à l’unanimité, le 23 décembre 2024, la loi de finances initiale pour l’exercice 2025. Présentée par le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, cette loi de finances reflète la volonté du gouvernement de refonder l’État burkinabè et de renforcer la résilience nationale.
Pour 2025, le budget s’établit ainsi :
Recettes : 3 149,8 milliards FCFA, soit une augmentation de 3,9 % par rapport à 2024.
Dépenses : 3 612,3 milliards FCFA.
Épargne budgétaire : 559,0 milliards FCFA.
Déficit budgétaire : 462,5 milliards FCFA.
Les priorités budgétaires pour 2025 mettent l’accent sur :
La sécurisation du territoire avec 27,76 % des allocations destinées au secteur de la défense et de la sécurité.
Le renforcement de la résilience économique et sociale grâce à 40,93 % des fonds alloués aux secteurs sociaux, dont 11,79 % pour la santé et 28,34 % pour l’éducation. La revitalisation du tissu social pour rétablir l’harmonie nationale et promouvoir la cohésion.
Le développement rural, avec une hausse des financements pour l’agriculture, les ressources animales, l’environnement, et l’eau, atteignant 5,6 % du budget, soit une augmentation de 9,8 milliards FCFA par rapport à 2024.
Le gouvernement entend accroître les recettes grâce à une modernisation des régies fiscales, notamment via l’informatisation et la digitalisation des procédures. La lutte contre la fraude, le faux, et la corruption est également une priorité.
Selon Dr Aboubakar Nacanabo, ce budget est « une arme pour construire un Burkina Faso prospère, digne et fort ». Il reflète l’engagement à optimiser le rendement fiscal tout en élargissant l’assiette fiscale. L’adoption de ce budget symbolise la volonté de faire face aux défis sécuritaires et socio-économiques tout en posant les bases d’un avenir prospère pour le pays.
Amen K.