Une vague croissante de diffusion de fausses informations concernant la nouvelle constitution a récemment fait surface, suscitant des inquiétudes. Dans un communiqué conjoint, les ministres de la sécurité, de la protection civile, ainsi que le garde des sceaux, ministre de la justice, ont émis une mise en garde contre la propagation de ces informations erronées sur les réseaux sociaux.
Ils ont affirmé que la liberté d’expression est un droit fondamental, mais ont insisté sur le fait qu’elle doit être exercée dans le respect des lois en vigueur. Les ministres ont souligné que ces fausses informations, qu’elles soient diffusées intentionnellement ou par méconnaissance, sont susceptibles de perturber l’ordre public.
Ils ont rappelé à tous les citoyens que la diffusion d’informations, que ce soit par les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux, doit respecter les principes de déontologie, d’éthique et de vérification des contenus.
De plus, ils ont mis en garde contre la diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et d’autres formes de comportements répréhensibles dans l’exercice de la liberté d’expression et du droit à l’information, les considérant comme une menace pour la stabilité et la sécurité du pays, ainsi que pour la cohésion nationale et la paix sociale. Ils ont rappelé que de telles infractions sont sanctionnées par le code pénal togolais.
En outre, le communiqué des ministères a averti contre la complicité dans la propagation de fausses informations, soulignant que les complices seront également tenus responsables devant la loi. Ils ont exhorté à une plus grande responsabilité dans la diffusion et le partage d’informations, en particulier sur les plateformes de médias sociaux et autres espaces publics d’expression.
Djamie Raymonde