Malgré les avancées notables dans la lutte contre le paludisme, comme l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et les campagnes de traitement préventif, la maladie reste une lourde charge, causant la perte de centaines de milliers de vies chaque année.
Réunis par un élan de solidarité et de détermination, les ministres de la santé de onze nations africaines ont récemment uni leurs forces pour combattre ce fléau. Ces pays, comprenant la Tanzanie, le Soudan, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Nigeria, le Niger, le Mozambique, le Mali, le Ghana, le Cameroun et le Burkina Faso, ont tous signé une déclaration ambitieuse lors d’une conférence de l’OMS à Yaoundé, visant à éliminer les décès dus au paludisme d’ici à 2030.
Ces États se sont engagés à renforcer leur volonté politique et à obtenir plus de financements, aussi bien au niveau national qu’international, pour contenir cette maladie. Grâce aux progrès dans le développement de nouveaux vaccins, l’objectif de zéro décès lié au paludisme en Afrique d’ici à 2030 semble de plus en plus réalisable.
Cette lutte exige une collaboration étroite entre les gouvernements, les organisations internationales et les communautés, soutenue par un engagement politique solide et un financement adéquat.
Joseph Mwansa