L’alliance militaire entre les pays de l’Alliance des États du Sahel, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, est en passe de devenir une force régionale et internationale considérable. Cette coalition représente non seulement une union stratégique pour la sécurité et la stabilité de la région, mais elle a également le potentiel de peser sur l’équilibre des forces à l’échelle mondiale.
La question qui se pose désormais est de savoir si les forces en attente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui envisageaient une intervention militaire au Niger, seraient en mesure de faire face à cette nouvelle alliance consolidée.
La puissance militaire et la coordination accrue entre les membres de l’Alliance des États du Sahel pourraient constituer un défi sérieux pour toute tentative d’intervention extérieure. Cela pourrait expliquer en partie pourquoi l’option d’une attaque contre le Niger a été mise de côté par la CEDEAO.
Les forces de défense et de sécurité de l’Alliance des États du Sahel sont en train de devenir une puissance incontournable. Avec leur coordination renforcée et leur engagement commun en matière de sécurité, les membres de l’AES, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, affirment leur capacité à relever les défis sécuritaires qui affectent la région sahélienne.
Cette consolidation des forces militaires et sécuritaires de l’AES renforce leur capacité à contrer les menaces telles que le terrorisme, le trafic illicite et d’autres formes de criminalité transnationale. En conséquence, l’AES émerge comme un acteur majeur dans la promotion de la stabilité et de la sécurité tant au niveau régional qu’international.
Artine Moustapha