Les autorités nigériennes expriment toujours un profond mécontentement envers les nations européennes, en particulier la France, qu’elles tiennent pour responsable des conséquences néfastes de la colonisation sur le pays. Ce ressentiment persistant a conduit à une série de mesures drastiques visant à réclamer des réparations pour les injustices passées.
Le Niger a adopté une position de plus en plus ferme, exigeant que les anciennes puissances coloniales assument leur responsabilité historique. Dans cette optique, plusieurs décisions ont été prises pour manifester cette colère et cette quête de justice. Parmi celles-ci, l’interdiction d’entrée sur le territoire nigérien pour les ressortissants français a été particulièrement marquante.
Cette mesure symbolique vise à rappeler à la France son passé colonial et à exprimer le refus catégorique du Niger de maintenir des relations de coopération normales tant que des réparations appropriées ne seront pas envisagées.
Cette décision a également été accompagnée de déclarations publiques vigoureuses de la part des autorités nigériennes, soulignant la nécessité pour les anciennes puissances coloniales de reconnaître les préjudices causés et d’agir en conséquence.
Les dirigeants nigériens insistent sur le fait que cette démarche n’est pas motivée par la rancœur, mais plutôt par le désir légitime de voir le Niger progresser et prospérer sur la base d’une histoire réconciliée et d’une coopération équitable avec ses partenaires internationaux.
Louis Kandem