Le Burkina Faso possède d’importantes ressources minières, notamment de l’or, qui jouent un rôle vital dans son économie. Cependant, l’exploitation minière artisanale et semi-mécanisée rencontre souvent des défis majeurs, comme l‘exploitation illégale, la fraude fiscale, les problèmes de sécurité des travailleurs et la préservation de l’environnement.
Pour remédier à ces problèmes, le gouvernement burkinabè a pris la décision de suspendre l’autorisation d’exportation de l’or et d’autres substances précieuses issues de ces exploitations. Cette mesure vise à assainir le secteur minier du pays et témoigne de la volonté des autorités de mieux encadrer la commercialisation de ces ressources naturelles précieuses.
En suspendant l’autorisation d’exportation de ces substances, le gouvernement cherche à mettre en place des mesures de contrôle et de réglementation plus rigoureuses pour garantir une exploitation minière légale, éthique et durable.
Cela pourrait comprendre la mise en œuvre de systèmes de traçabilité, un renforcement de la surveillance des activités minières et une application plus stricte des sanctions en cas d’infractions.
Pendant cette période de suspension, les acteurs miniers ayant des quantités à exporter sont tenus de contacter la Société Nationale des Substances Précieuses, qui se chargera de les rémunérer, comme l’a précisé le communiqué du gouvernement burkinabè.
Gabin Soibeiga