Le Mali a lancé un ambitieux plan de réforme du secteur minier dans le but de le rendre plus transparent et profitable, tout en favorisant l’inclusion des entreprises et des travailleurs locaux pour que le secteur aurifère devienne un pilier majeur de l’économie nationale en plein essor.
Le gouvernement malien a confirmé la mise en œuvre de trois mesures clés. Ces mesures, en plus d’assainir le secteur, visent à améliorer la réputation du Mali auprès des grands acteurs internationaux désireux d’investir dans le pays et qui attendaient un cadre légal plus rigoureux et cohérent avant de s’engager.
Premièrement, il y aura un renforcement des contrôles pour garantir le respect des lois et des règlements. Cela comprendra des inspections plus fréquentes sur les sites miniers et une surveillance accrue des activités minières pour prévenir les pratiques illégales.
Deuxièmement, des sanctions seront appliquées sans réserve aux entreprises qui tenteraient de frauder. Cela inclura des amendes sévères, la révocation des licences minières et des poursuites judiciaires contre les contrevenants.
Enfin, un système de suivi sera mis en place pour assurer une meilleure traçabilité des ressources minières. Cela permettra de suivre le parcours des minéraux depuis l’extraction jusqu’à la commercialisation, garantissant ainsi une exploitation minière responsable et éthique.
Le Mali cherche également à diversifier le traitement de ses ressources en envisageant de se tourner vers le lithium, une ressource de plus en plus demandée par les entreprises spécialisées, notamment dans la production de batteries pour véhicules électriques à l’échelle mondiale.
Cette initiative vise à capitaliser sur les tendances mondiales en matière d’électrification et à stimuler davantage le développement économique du pays.
Demba Fofana