Une récente découverte du côté de Londres a mis en lumière une nouvelle bactérie suspectée d’être à l’origine d’une maladie cardiaque, ouvrant ainsi des perspectives inattendues pour les professionnels de la santé dans le traitement de certaines pathologies.
Les médecins ont réussi à identifier cette infection cardiaque peu commune grâce à une série complète de tests, mettant en lumière la présence d’une bactérie jusque-là insoupçonnée dans l’aorte du patient.
Cette bactérie, appartenant à la famille des variovorax, généralement présente dans les eaux douces naturelles et les sols, a été détectée grâce à l’utilisation d’un séquenceur nanopore, un outil puissant permettant l’analyse de l’ADN des micro-organismes.
Il est notable que c’est la première fois que cette bactérie est identifiée chez l’homme. Selon certaines hypothèses, le berger examiné aurait contracté cette bactérie, peut-être lors de la période d’agnelage en s’occupant de ses moutons.
Une autre source possible de transmission aurait pu être l’utilisation d’un anti-parasite sans gants. Déjà affaibli par une rupture d’anévrisme, le patient était particulièrement vulnérable aux pathogènes, créant un terrain propice au développement de ces agents pathogènes rares.
Ces résultats soulignent l’importance d’explorer les origines potentielles des infections et d’ajuster les protocoles médicaux en conséquence pour une meilleure prévention.
Joanie Bazely