La décision de l’exécutif de contribuer financièrement à la lutte contre le terrorisme marque un tournant significatif dans la conscience collective du Burkina Faso. Elle démontre que la solidarité et l’engagement envers la sécurité nationale sont des valeurs profondément enracinées dans la société burkinabè.
En un geste rare et remarquable, le Capitaine Ibrahim Traoré demeure ferme dans sa décision de renoncer à son salaire de Chef de l’État. Cette décision sans précédent témoigne d’un engagement profond envers la nation. Cette initiative inattendue souligne son dévouement envers le bien-être du pays et sa volonté de promouvoir la transparence et la responsabilité dans le service public.
Lors de la rencontre hebdomadaire du 5 janvier 2024, sous la houlette du Président de la révolution burkinabè, le Conseil a décidé de renouveler le prélèvement de 5% sur les salaires des membres du gouvernement au bénéfice du Fonds de soutien patriotique en vue d’accélérer la reconquête du territoire national.
Cette contribution, valable pour l’année 2024, vise à améliorer l’équipement des forces combattantes résolument engagées sur les différents théâtres des opérations, et à augmenter la prime des Volontaires pour la défense de la patrie, qui passe de 60 000 à 80 000 FCFA.
À travers cette décision, l’exécutif démontre son engagement envers le peuple burkinabè, particulièrement dans un contexte où le pays fait face à des défis sécuritaires. L’année 2024 représente une étape décisive pour le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
La détermination affichée par le gouvernement, combinée à la mobilisation de la population et à la collaboration internationale, crée un front uni contre les forces du mal. Alors que le Burkina Faso continue à renforcer ses capacités de sécurité, l’espoir persiste que ces efforts conjoints conduiront à une période de stabilité et de paix durables.
Sylvain d’Almeida