Après avoir retenu un éternuement en se pinçant le nez et en fermant la bouche, un homme s’est très vite mal senti. Se rendant à l’hôpital, il s’est avéré qu’il souffrait. D’une déchirure trachéale au niveau de la troisième et quatrième vertèbre thoracique. Une grande première aux yeux des médecins, qui assurent n’avoir jamais vu ça auparavant.
La scène, elle, s’est déroulée alors que l’homme en question était en train de conduire, ceinture de sécurité accrochée. Fermant rapidement les yeux et se pinçant le nez, il éternue et ressent très vite une vive douleur au niveau du cou. Enflé, ne pouvant pas vraiment bouger, il se rend aux urgences.
Les premiers examens n’ont rien révélé d’anormal. C’est un scanner du thorax et du cou qui a dévoilé l’ampleur des dégâts : une déchirure de la trachée de 2 mm sur 5 mm au niveau de la troisième et la quatrième vertèbre thoracique.
Résultat, une hausse rapide de la pression dans la trachée, en lien avec l’éternuement, d’être à l’origine de tout cela. Lors d’un éternuement bouche ouverte la pression dans les voies respiratoires équivaut à 1, voire 2 kilopascal. Si vous vous fermez la bouche et vous vous pincez le nez, cela peut être multiplié par près de 20.
Que faire en cas d’éternuements ?
Il est préférable d’attendre que l’éternuement passe naturellement. Cependant, si vous avez besoin d’éliminer temporairement le réflexe d’éternuement, vous pouvez essayer de vous pincer doucement le bout du nez tout en soufflant par la bouche pour tenter de bloquer le réflexe.
Leroy Donatien