Rien ne va entre le Maroc et la France. Après le refus des aides françaises et le démenti de la visite d’Emmanuel Macron au Maroc, le royaume est passé à la vitesse supérieure. En effet, deux journalistes français ont été expulsés ce mercredi 20 septembre du Maroc.
Les deux journalistes français, Quentin Müller, rédacteur en chef adjoint au service monde de l’hebdomadaire français Marianne, et Thérèse Di Campo, reporter et photojournaliste à Middle East Ey, sont arrivés au Maroc le 15 septembre et avaient l’intention d’espionner le roi Mohammed VI. Les deux reporters ne sont donc pas arrivés à faire leur travail dans un Royaume, avant d’être mis hors territoire.
Au-delà de l’expulsion des journalistes et de la couverture médiatique de récents événements, les relations bilatérales entre le Maroc et la France connaissent des tensions croissantes. En toile de fond, il y a également des désaccords sur plusieurs autres questions.
Par exemple, le Maroc a exprimé des frustrations relatives à des problèmes comme les restrictions de visas, ainsi que sur la genèse et la promotion de l’affaire Pegasus, un scandale d’espionnage international. Ces éléments se sont ajoutés à une liste déjà longue de sujets de discorde entre les deux nations.
En parallèle, le Maroc se tourne de plus en plus vers l’anglais dans son système éducatif. Une réforme majeure annoncée en mai 2023 prévoit d’élargir l’enseignement de l’anglais au niveau collégial. Cette mesure, qui vise à promouvoir le plurilinguisme, pourrait également être interprétée comme un signe des changements dans les relations entre le Maroc et les pays francophones, en particulier la France
Balah Shaibou