Le gouvernement burkinabè a inscrit le secteur de la culture comme un des piliers de la croissance accélérée, en la classant parmi les secteurs prioritaires au même titre que l’agriculture, les mines et bien d’autres. La politique du Capitaine Ibrahim Traoré, est de promouvoir le patrimoine culturel et la créativité artistique afin d’accroître la richesse nationale et de contribuer au rayonnement du Burkina Faso.
Ce dynamisme culturel se traduit par la tenue régulière de grandes manifestations telles que le FESPACO, le SIAO, la Semaine Nationale de la Culture… Voyant la place importante qu’occupe la culture, l’ALT réunis en plénière le mois dernier pour voter le projet de loi portant protection, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso.
Cette loi vient renforcer de façon significative et efficace, la gouvernance du secteur du patrimoine culturel de façon générale que ce soit le patrimoine culturel matériel et le patrimoine culturel immatériel. Le Président de la révolution burkinabé entend promouvoir le développement de son pays à travers une mise en valeur des produits fabriqués par une main d’œuvre locale.
« Le Faso Dan Fani », est considéré aujourd’hui comme le symbole de fierté et d’identité culturelle au Burkina Faso.
Dans les jours à venir, le gouvernement burkinabè se penchera sur la revue de la politique culturelle, en vue de sa mise à jour. Les cadres juridique, institutionnel et opérationnel, adaptés aux mutations intervenues depuis l’adoption de la politique culturelle du pays, mise en œuvre depuis plus de dix ans, seront redéfinis.
Taofic Wamba