Sur demande du ministère des Affaires Etrangères burkinabè, le drapeau français ne flotte plus sur le territoire du pays du Capitaine Ibrahim Traoré. Le ministère français des Affaires étrangères, a reçu une demande officielle de retrait des plus de 400 soldats déployés à kamboinsin.
Les autorités burkinabè, ont annulé l’accord réglementant la présence des forces françaises dans le camp, qui était en vigueur depuis 2018. Le Capitaine Ibrahim Traoré, ayant une expérience du combat sur le terrain contre des groupes djihadistes, a rompu les relations militaires avec Paris en raison du double jeu que joue la France. Selon les accords, l’armée française devrait jouer sa partition au coté des burkinabè. Mais pour cause d’intérêt, elle préfère aider les ennemis dans la déstabilisation.
Toutefois, la décision des autorités burkinabè, ne signifie pas la fin des relations diplomatiques avec la France. Le Capitaine Traoré et son gouvernement ont manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats, notamment en matière de lutte contre le djihadisme.
Dans le courrier, le ministère burkinabè en charge des Affaires Etrangères, informe la partie française que la présente dénonciation prend effet dans un délai d’un mois suivant sa réception et lui saurait gré des dispositions diligentes qu’elle voudrait bien faire prendre en vue du départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, a affiché son ambition à maintes reprises, de reconquérir l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale. Cette lutte sera menée et gagnée par les militaires burkinabè. Le peuple demeure toujours solidaire derrière le Président du MPSR. Des centaines de manifestants étaient dans les rues, pour exiger le départ de la France et le démantèlement de la force militaire française basée à Kamboinsin. « Nous demandons aux autorités de dire clairement à la France de démanteler sa base militaire au Burkina Faso. En matière de lutte contre le terrorisme, cette force ne nous apporte pas grande chose », a expliqué un des manifestants. Les donnes changent et continuent de changer sous la houlette du Président du MPSR.
Aristide Kodja