Mieux reculer pour bien sauter, est la stratégie que veut appliquer le Capitaine Ibrahim Traoré. Face aux groupes terroristes bien armés, il faut des équipements sophistiqués pour les affronter. Le Capitaine Ibrahim Traoré, avait annoncé que la guerre n’a pas encore commencé, mais bon nombre de personnes n’avaient pas compris son idéologie. En effet, les dispositifs sont en train d’être mise en place en matière de renseignements et opérations aériennes afin d’avoir une base de données fiables à partir de laquelle, la lutte peut être menée. Chose promise, chose due, les équipements sont arrivés.
Malgré les moyens de bords, les FDS et VDP, arrivent à affronter sans peur les terroristes. Fini la récréation, les terroristes feront face maintenant aux vrais visages des forces de l’armée burkinabè. Les équipements de dernière génération, comme l’a indiqué le Président du MPSR, sont arrivés, les formations ont déjà démarré du côté des forces de sécurités. Ce n’est que la première vague des matériels, les renforts vont s’ajouter d’ici peu. Après la collecte des renseignements et la maitrise des tactiques d’attaques des terroristes, les forces armées rentreront en action. Aucune province ne sera laissée au profit des djihadistes. Tous les groupes militaires sur les fronts seront renforcés en matériel de guerre.
Selon le Président du MPSR, le combat sera dur mais l’espoir d’une victoire dans un avenir proche est permis. Le Capitaine Ibrahim Traoré, veut assurer une sécurité totale dans les zones libérées des djihadistes, il affirme donc que, « des localités comme Solenzo, Dablo qui ont été libérées doivent être consolidées avant le retour sécurisé des populations qui avaient fui la furie des terroristes. Dans d’autres localités comme Falangountou, à la lisière des trois frontières, il faut trouver un accord avec nos voisins, qu’ils permettent de poursuivre l’ennemi ».
La sécurité des burkinabè, tient à cœur aux nouvelles autorités du Faso. Chaque secteur joue sa partition pour la cause de la patrie. Dans les localités rurales, les Chefs traditionnel et religieux, jouent le rôle du relais. Ils invitent de temps en temps les habitants, à ne pas céder à la panique, à être mobiliser, dynamique pour aider les FDS et VDP dans les assauts. L’heure actuelle au Burkina Faso, n’est plus une affaire de divergence ethnique ou religieuse, l’apport de tous est sollicité pour faire face à l’ennemi.
Nicolas Kadri