Depuis la mise en place de l’Agence Togo Digital, une agence gouvernementale en charge des projets digitaux, la marche vers la digitalisation s’accélère.
Le gouvernement togolais compte digitaliser les démarches administratives, d’ici 2025.
Après le lancement du portail national des services publics, les premières démarches digitalisées à savoir : Demande de passeport, permis de construire, raccordement à l’électricité, carte de séjour, e-visa, … sont désormais effectives.
Des initiatives prouvant clairement que le pays veut accélérer le pas vers une technologie de taille.
D’ici 2025, Lomé ambitionne de dérouler 20 services publics, avec en toile de fond, la digitalisation de 75% des démarches administratives.
La majorité des projets de la feuille de route gouvernementale ayant un composant numérique, l’exécutif projette de consacrer la bagatelle de 8 milliards FCFA sur les trois prochaines années, à ce vaste projet.
« Lorsque nous parlons de digitalisation, il y a un objectif de faciliter la vie du citoyen et de le rapprocher de l’administration. Au niveau de l’administration elle-même, la digitalisation va permettre d’améliorer son efficacité. Nous avons comme ambition de dématérialiser et de digitaliser tous les services existants », confie Cina Lawson, ministre de l’économie numérique.
Outre le service aux usagers (citoyens), le vent de digitalisation devrait toucher également les procédures des marchés publics et la gestion des ressources humaines dans l’administration publique.
Grâce au Programme régional ouest-africain de développement des infrastructures de communication (WARCIP) et au projet E-gouv, financés respectivement par la Banque mondiale et Eximbank China, le pays a posé les premiers jalons de son ambition, ces dernières années.
Rappelons que le gouvernement togolais envisage de faire du Togo, un hub digital en Afrique de l’ouest.